Portrait de créatrice : Vanessa de Mayagami – Une renaissance en papier, entre délicatesse et résilience

Pour Vanessa, Mayagami, ce n’est pas juste une boutique. C’est une renaissance.

Après un burn-out, Vanessa a eu besoin de silence, de lenteur, de retrouver du sens.
Elle a quitté le monde de l’informatique pour se tourner vers l’origami.
Le papier est devenu son refuge, le pliage son apaisement, la création son souffle.

Chaque bijou né de ses mains est le fruit d’un moment de concentration, de calme et de sensibilité.
Elle y met bien plus que de la technique : elle y dépose une part d’elle-même.

Pendant plusieurs semaines, des bijoux disparaissaient mystérieusement de son atelier.
Vanessa soupçonnait presque une petite souris…

Jusqu’au jour où elle a découvert le “coupable” : son fils de 6 ans.
Fou amoureux de son animatrice scolaire, il piochait discrètement dans les créations de sa maman pour lui offrir de petits cadeaux, en toute innocence.

Un moment de tendresse pure, et une histoire qui résume bien ce que représente Mayagami dans son quotidien : un lieu de création, mais aussi de lien, de générosité… et d’amour.

Quand Vanessa crée, le temps ralentit.

Elle entre dans une forme de bulle, une concentration presque méditative.

Chaque geste est précis, pensé, fluide. On l’imagine dans un univers calme, presque zen, où le papier devient un espace d’expression silencieux.

Voici les étapes qu’elle suit pour fabriquer ses bijoux :

❇️ Elle choisit son papier washi, toujours d’inspiration japonaise, avec soin.

❇️ Elle plie, dans le respect des techniques d’origami traditionnelles.

❇️ Elle applique une résine protectrice pour solidifier et sublimer la pièce.

❇️ Elle assemble les éléments, en accordant chaque détail, chaque texture.

❇️ Elle termine par des vérifications minutieuses : tenue, finition, équilibre.

Un processus lent, précis, apaisé. Et c’est ce qui fait toute la singularité de ses bijoux.

✨ Une authenticité sans compromis

✨ Une démarche artistique thérapeutique

✨ Un univers délicat, inspiré du Japon, fait de papier, de lumière et d’émotions.